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Guslagie Malanda.AURÉLIE LAMACHÈRE
AURÉLIE LAMACHÈRE
Entretien

Guslagie Malanda
Au cœur de son rôle

Par Astrid Krivian - Publié en avril 2024
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Dans le nouveau film de Bertrand Bonello, La Bête, elle incarne l’inquiétante Poupée Kelly. Cette dystopie dépeint un monde dominé par l’intelligence artifcielle.

Son interprétation remarquable d’une mère infanticide dans Saint Omer d’Alice Diop a marqué les esprits, et lui a valu une nomination aux Césars 2023 en tant que Meilleur espoir féminin. C’était seulement son deuxième rôle, mais Guslagie Malanda montrait déjà l’étendue de son talent, sa riche palette de jeu, campant dans toute sa complexité une meurtrière énigmatique, effroyable, brisée. Cinéphile convaincue depuis son enfance dans le Val d’Oise, cette actrice autodidacte a suivi de brillantes études en histoire de l’art, après les préparations littéraires khâgne et hypokhâgne. Lors d’un vernissage, elle est repérée par le coiffeur d’une directrice de casting, qui lui propose de participer à l’audition du film Mon amie Victoria (2014), de Jean Paul Civeyrac. Résultat : elle décroche le premier rôle. Puis, pendant des années, refusant les propositions de personnages stéréotypés, elle exerce dans le monde de l’art contemporain en tant que commissaire d’exposition indépendante, avant de revenir sous les feux de la rampe en 2022.

AM: Qu’est-ce qui vous a intéressé dans ce film de dystopie, La Bête?

La Bête, de Bertrand Bonello, Ad Vitam Distribution, sortie le 7 février en France.DR
La Bête, de Bertrand Bonello...
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