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Rencontre

Imany
« Il n’y a que la solidarité qui nous sauvera »

Par Sophie Rosemont - Publié en août 2021
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EUGENIO RECUENCO
EUGENIO RECUENCO

La Française d’origine comorienne revient avec un nouvel album et un spectacle. Dans Voodoo Cello, accompagnée de huit violoncelles, elle s’approprie avec brio les chansons des autres. L’occasion de s’interroger sur ce qui fait d’elle une artiste aujourd’hui accomplie.

Entourée de huit violoncelles et avec pour arme sa seule (et grande) voix, Imany réinterprète sur son nouvel album des chansons que l’on envisage désormais à travers son prisme : « All The Things She Said », du groupe t.A.T.u., défend le droit de deux êtres qui veulent s’aimer malgré le regard des autres ; « The A Team », d’Ed Sheeran, dénonce les ravages de la drogue ; « Les Voleurs d’eau », d’Henri Salvador, le colonialisme et l’esclavagisme ; et « Like a Prayer » de Madonna rappelle l’importance des femmes… Organique jusqu’à la corde, Voodoo Cello est singulier, voire intimiste, toujours mélodique. Et sur scène, c’est très beau. Habillée par Olivier Rousteing de Balmain, Imany irradie et fait du format concert un spectacle polymorphe, servant des sonorités presque abruptes, pourtant longuement façonnées par cette chanteuse à fort tempérament. La preuve avec cette interview.

AM : Parlons du titre de votre nouveau disque : Cello, parce que

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