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Portrait

Inna Modja : sur la ligne de fracture du monde

Par Jean-Marie Chazeau - Publié en avril 2020
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La chanteuse a plusieurs casquettes : actrice, mannequin, elle est également activiste féministe et écologiste. Dans un documentaire sur l’avancée de l’ambitieuse Grande muraille verte, elle fait découvrir le Sahel dans toute sa complexité et révèle l’étendue de son engagement…
 
À l’arrière de la voiture qui la conduit au siège de l’ONU à New York, Inna Modja écoute avec attention Monique Barbut, secrétaire exécutive de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) : « Aujourd’hui, la Grande muraille verte, c’est plus un sujet de fonctionnaires internationaux qu’un mouvement populaire. Notre espoir, c’est que vous, et des gens comme vous, embrassiez cette idée. » Voilà donc la nouvelle mission de l’artiste malienne : faire connaître et expliquer un vaste projet lancé avec difficulté par l’Union africaine en 2007, qui consiste à planter une barrière de près de 8 000 km d’arbres en plein Sahel, de Dakar à Djibouti, pour faire reculer le désert et redonner de l’espoir aux habitants des régions concernées. En développant sécurité alimentaire et emplois « verts ». Nommée ambassadrice de la CNULCD en septembre dernier, en même temps que le chanteur sénégalais Baaba Maal, Inna Modja connaît bien les enceintes onusiennes...
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