James Manyika & Alex Okosi
Zimbabwe et Nigeria, GOOGLE.
«L’Afrique doit se trouver au cœur de la révolution de l’IA», répète dans ses interviews le Nigérian Alex Okosi, directeur général de Google Afrique, pour qui le défi est de «s’assurer que les jeunes Africains puissent réellement obtenir les emplois de demain» créés par ces nouvelles technologies. «Nous ne voulons pas que la fracture numérique», déjà observable entre le continent et l’Occident, «se traduise en fracture de l’IA». Google Afrique a récemment investi un total de 37 millions de dollars pour soutenir les entreprises d’IA sur le continent, notamment dans les domaines de la sécurité alimentaire (AI Collaborative: Food Security), de l’agriculture, de la santé et de l’éducation. «L’Afrique abrite aujourd’hui certains des travaux les plus importants et les plus inspirants» en IA, s’est félicité James Manyika, vice-président de Google, natif du Zimbabwe, également en charge de l’innovation et superviseur des laboratoires de Google Research, lors de l’inauguration à Accra d’un centre communautaire dédié à l’IA.