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L’Afrique, future usine du monde ?

Par Jean-Michel Meyer
Publié le 4 octobre 2018 à 10h18
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Le coeur industriel de l’économie mondiale du XXIe siècle pourrait-il battre de Tanger à Johannesburg ? La prédiction est quasi unanime. Pourtant, la part du secteur manufacturier diminue depuis des années…
 
L’Afrique, future usine du monde, en digne héritière de la Chine industrieuse. Le scénario est validé par les plus grands décideurs et bailleurs de la planète. À Paris et à la Banque mondiale, à Moscou et au FMI ou encore à Pékin et à la Banque africaine de développement (BAD), tous misent sur le continent pour y bâtir le prochain atelier industriel du monde, le prochain blockbuster planétaire du développement. Alors que la Chine est confrontée à la hausse des salaires dans l’industrie, les activités manufacturières légères, comme le textile et l’habillement, cherchent de nouveaux pays à bas salaires ; une aubaine pour l’Afrique. La Chine emploie 25 millions de personnes dans des industries dédiées à l’exportation. Avec l’appui de Pékin, l’Afrique, à l’exemple de l’Éthiopie, a l’opportunité de capter une partie de ces emplois grâce à ses faibles coûts de main-d’oeuvre. 
De fait, 53 chefs d’États africains ont assisté au Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC), qui s’est tenu à Pékin les 3 et 4 septembre 2018...
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