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National Harbor, Maryland, le 24 février 2024. Le futur chef d’État est alors en pleine campagne présidentielle.JONAH ELKOWITZ/SHUTTERSTOCK
National Harbor, Maryland, le 24 février 2024. Le futur chef d’État est alors en pleine campagne présidentielle.JONAH ELKOWITZ/SHUTTERSTOCK
Commerce

L’AGOA sous la menace du trumpisme

Par Cédric Gouverneur - Publié en décembre 2024
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Depuis plus de vingt ans, cet accord favorise les exportations des pays d’Afrique subsaharienne vers les États-Unis. Il doit être renouvelé en 2025, à moins que Donald Trump, nouveau héraut du protectionnisme, décide de tout bouleverser.

Le chef d’État ivoirien Alassane Ouattara s’exprime lors de l’ouverture du 18e forum de l’AGOA, à Abidjan, le 5 août 2019.REUTERS/THIERRY GOUEGNON
Le chef d’État ivoirien Alassane Ouattara s’exprime lors de l’ouverture du 18e forum de l’AGOA, à Abidjan, le 5 août 2019.REUTERS/THIERRY GOUEGNON

Signée en 2000 sous la présidence de Bill Clinton, la loi sur la croissance et les opportunités en Afrique (African Growth and Opportunity Act, AGOA) permet aux pays éligibles d’exporter sans droits de douane une gamme d’environ 1800 produits aux États-Unis. Prolongé en 2015 pour une durée de dix ans, cet accord doit en théorie être renouvelé en 2025. Mais le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche pourrait changer la donne. Certains chefs d’État, à l’image de Bola Tinubu (Nigeria) et Emmerson Mnangagwa (Zimbabwe), ont félicité le vainqueur pour son élection à la présidentielle. Mais la plupart ne se font aucune illusion quant au personnage: non seulement Trump ne connaît pas l’Afrique, mais il s’en désintéresse et la méprise (il aurait même osé traiter le continent de «pays de merde» en 2018…). Lors de son premier mandat (2017- 2021), il n’a reçu...

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