L’énergie se renouvelle
La puissance installée du réseau devrait tripler d’ici 2030, de quoi soutenir l’essor économique du pays et fournir les voisins. Et avec comme impératif de s’inscrire dans les paramètres de développement durable.
C’est le symbole des ambitions ivoiriennes dans ce domaine. Inauguré en novembre 2017 par le Président Ouattara et financé avec l’appui de la Chine, l’impressionnant barrage de Soubré, implanté dans le sud-ouest du pays, doit produire 275 mégawatts (MW) par an. Ce projet s’ajoute à celui de l’extension de la centrale thermique d’Azito, située dans la commune de Yopougon. Cette dernière fournit déjà environ 430 MW d’électricité. Pour anticiper les besoins futurs de la capitale économique, comme de l’ensemble du pays, les travaux d’extension prévus permettront d’atteindre 700 MW. À terme, la centrale produira 30 % de la puissance nationale totale installée. Elle offrira aussi l’un des tarifs les plus abordables.
Avec une capacité énergétique en hausse de 55 % depuis 2011, la Côte d’Ivoire est exportatrice nette d’électricité vers cinq pays de la sous-région (Ghana, Burkina Faso, Togo, Bénin et Mali). Des investissements sont également prévus pour étendre ses exportations vers le Liberia, la Guinée et la Sierra Leone, avec la construction d’une ligne à haute tension de 1 400 km.
La production électrique en Côte d’Ivoire a atteint 2 737,29 gigawatt-heure (GWh) au premier trimestre 2019, dont 67,55 % issus du thermique et 32,45 % de l’hydraulique. D’une capacité énergétique de 2 200 MW aujourd’hui, l’objectif est d’atteindre 4 400 MW prochainement, et 6 000 MW dans dix ans. Les autorités ont mis « sur la table » 7 000 milliards de francs CFA (plus de 10 milliards d’euros) pour parvenir à cet objectif et ainsi tripler la puissance installée du réseau ivoirien à l’horizon 2030. Il s’agit de suivre l’évolution de la demande, induite par la croissance, les projets d’infrastructures et l’augmentation de la consommation individuelle. On estime qu’au-delà de 2020, les Ivoiriens devraient consommer environ 340 kilowatt-heure (kWh) en moyenne par personne et par an ! Et le taux d’accès à l’électricité, qui était de 33 % en 2011, atteint aujourd’hui plus de 80 %.
Pour répondre à ce défi, pour s’inscrire aussi dans les paramètres du développement durable, la question des énergies « propres » se pose inévitablement. La Côte d’Ivoire s’est fixé comme objectif de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 28 % à l’horizon 2030. Le pays compte, dans le cadre d’un programme de réorganisation du mix énergétique, développer l’hydraulique et le renouvelable pour réduire la part du thermique (charbon, pétrole, gaz), qui reste prédominante, avec un peu plus de 80 % du parc actuel. Le gouvernement a exprimé le souhait d’atteindre un mix comprenant 42 % d’énergies renouvelables à l’horizon 2030. Les projets concernés sont portés par le secteur privé, via des partenariats public-privé dans lesquels l’État s’engage à acheter l’électricité qui sera produite.
Pour répondre à ce défi, pour s’inscrire aussi dans les paramètres du développement durable, la question des énergies « propres » se pose inévitablement. La Côte d’Ivoire s’est fixé comme objectif de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 28 % à l’horizon 2030. Le pays compte, dans le cadre d’un programme de réorganisation du mix énergétique, développer l’hydraulique et le renouvelable pour réduire la part du thermique (charbon, pétrole, gaz), qui reste prédominante, avec un peu plus de 80 % du parc actuel. Le gouvernement a exprimé le souhait d’atteindre un mix comprenant 42 % d’énergies renouvelables à l’horizon 2030. Les projets concernés sont portés par le secteur privé, via des partenariats public-privé dans lesquels l’État s’engage à acheter l’électricité qui sera produite.
C’est ici en tous les cas que s’organise la mise en place d’un hub énergétique régionale. Et c’est aussi à Abidjan que se met en place une transition ambitieuse, NABIL basée sur les énergies renouvelables et durables.