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Finance

Les assureurs du continent veulent convaincre

Par Cédric Gouverneur
Publié le 17 mars 2023 à 12h49
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Le cyclone Idai a frappé le Mozambique en mars 2019. Ici, des techniciens réparent un toit endommagé, à Beira, en mai.SHUTTERSTOCK
Le cyclone Idai a frappé le Mozambique en mars 2019. Ici, des techniciens réparent un toit endommagé, à Beira, en mai.SHUTTERSTOCK

Malgré la hausse des risques due au changement climatique, peu d’Africains (seulement 3 %) voient l’intérêt ou pensent avoir les moyens de s’assurer.

Bien que les compagnies d’assurance opérant en Afrique constatent l’augmentation des risques, la hausse des clients ne suit pas toujours, estime le cabinet suisse Faber Consulting. Rendu public début février, le rapport Pouls de l’assurance en Afrique 2022 : Le changement climatique et son impact sur le secteur de l’assurance en Afrique a été réalisé pour l’Organisation des assurances africaines (OAA), qui rassemble des compagnies de 12 pays du continent (Algérie, Maroc, Côte d’Ivoire, Gabon, Ghana, Nigeria, Afrique du Sud, Zambie, Namibie, Kenya, Éthiopie, Maurice). La quasitotalité (92,3 %) des assureurs interrogés observe une hausse de la fréquence des risques climatiques, et 84,6 % voient une augmentation de leur gravité : cyclones (notamment sur les rivages de l’Océan indien), feux de forêt (en Afrique du Nord), tempêtes de grêle (en Afrique australe), sécheresses, inondations…

« L’urbanisation galopante signifie que les profils de risques en matière de catastrophes naturelles se déplacent depuis les zones majoritairement rurales, où sécheresse...

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