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Sud-nord

Les nouveaux
Brics à l’épreuve

Par Cédric Gouverneur - Publié en octobre 2023
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Le 15e sommet de Johannesbourg, le 24 août dernier.LI XUEREN/XINHUA/XINHUA VIAAFP
Le 15e sommet de Johannesbourg, le 24 août dernier.LI XUEREN/XINHUA/XINHUA VIAAFP

Le club fondé par Pékin et Moscou s’élargira à 11 membres dès janvier, avec six adhésions. Le bénéfice à court terme risque cependant d’être limité pour l’Égypte et l’Éthiopie, confrontés à d’importantes difficultés internes.

Ils seront donc désormais 11, totalisant près de la moitié de la population humaine (47 %), plus d’un tiers du PIB mondial (36 %) et la moitié des réserves d’hydrocarbures. Cofondés en 2009 par le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine afin de faire contrepoids aux Occidentaux, les BRIC (pour chaque initiale des quatre pays) étaient devenus les BRICS l’année suivante en accueillant l’Afrique du Sud. Le 24 août dernier, lors du sommet de Johannesbourg, ce club des cinq a plus que doublé, s’étendant à l’Égypte, l’Éthiopie, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l’Iran et l’Argentine. Pas moins de 22 pays s’étaient montrés candidats, encouragés par Pékin (qui pèse 70 % du poids économique de l’ensemble) et Moscou (qui cherche de nouveaux partenaires, face aux sanctions occidentales).

Les nouveaux venus sont des «puissances moyennes» soucieuses de diversifier leurs partenariats face aux rivalités entre grandes puissances et d’installer «un ordre stratégique à la carte»...

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