Aller au contenu principal
Matières premières

Les terres rares,
une opportunité?

Par Cédric Gouverneur - Publié en novembre 2022
Share
La mine de Bayan Obo, dans la région de Mongolie-Intérieure, au nord de la Chine, est le plus gros gisement de terres rares au monde. NASA/NOVAPIX/BRIDGEMAN IMAGES
La mine de Bayan Obo, dans la région de Mongolie-Intérieure, au nord de la Chine, est le plus gros gisement de terres rares au monde. NASA/NOVAPIX/BRIDGEMAN IMAGES

Les projets d’extraction se multiplient sur le continent : ces minéraux, véritables « vitamines » de la transition bas carbone et des technologies numériques, proviennent pour le moment surtout de Chine. Les Occidentaux entendent donc réduire leur dépendance envers Pékin en se tournant vers l’Afrique. Mais attention aux écueils…

Début octobre, la compagnie minière britannique Rainbow Rare Earths a rendu public une première évaluation de son projet d’extraction de terres rares en Afrique du Sud, mené avec Bosveld Phosphates : le site de Phalaborwa (province du Limpopo, nord-est) pourrait délivrer, en une quinzaine d’années, environ 26 000 tonnes d’oxydes de terres rares (néodyme, praséodyme, dysprosium et terbium). Au prix d’un investissement de départ de moins de 300 millions de dollars, la mine pourrait en rapporter environ 3,6 milliards. En août, Rainbow Rare Earths a de plus signé un accord-cadre avec le groupe marocain OCP et l’Université Mohammed VI Polytechnique, afin de bénéficier des compétences des experts du phosphate pour exfiltrer ces terres rares à partir de gisements de phosphogypse.

Depuis l’ouverture d’une...

Abonnez-vous
pour accéder à l'intégralité de l'article