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Business

Lithium :
contrôler le nouvel «or blanc»

Par Cédric Gouverneur - Publié en juin 2024
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Le continent africain produira un demi-million de tonnes de lithium en 2030, soit douze fois plus qu’aujourd’hui. Les États producteurs entendent raffiner sur place cet «or blanc», véritable clé de voûte de la transition énergétique, afin de trouver leur place dans une chaîne de valeur hautement stratégique.

Une matière première plébiscitée pour sa capacité à stocker un maximum d’électricité . Et incontournable sur le marché des «véhicules verts».JOEL_420/SHUTTERSTOCK
Une matière première plébiscitée pour sa capacité à stocker un maximum d’électricité . Et incontournable sur le marché des «véhicules verts».JOEL_420/SHUTTERSTOCK

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) estime que la demande mondiale en lithium devrait être multipliée par plus de quarante d’ici 2040, à mesure que disparaîtront les moteurs thermiques et que devrait enfin s’imposer, face au changement climatique provoqué par les émissions de gaz à effet de serre, l’ère de l’après pétrole. Selon les calculs de l’AIE, entre 2017 et 2022, la demande mondiale en lithium a triplé du fait de la croissance vertigineuse du marché des batteries, qui représente les trois quarts des débouchés actuels du métal blanc alcalin, plébiscité pour sa capacité à stocker un maximum d’électricité. Le rythme de croissance du marché du lithium apparaît encore davantage soutenu que ceux des deux autres minerais phares de la transition énergétique le cobalt et le nickel, dont les demandes ont tout de...

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