Lossapardo
Du pinceau au micro
Maîtrisant aussi bien la musique que la peinture, cet artiste transcende sa sensibilité avec un premier album très réussi, IF I WERE TO PAINT IT. Coup de cœur!
S’IL FAIT PARTIE du palmarès du prix Joséphine, nouvelle récompense hexagonale décernée à des talents le plus souvent émergents, ce n’est pas un hasard. Le mélange de folk et de soul interprété tantôt en anglais, tantôt en français par Lossapardo («salopard» en verlan!) témoigne d’une sensibilité à fleur de peau, mais qui n’en oublie pas le groove pour autant. Né d’une mère antillaise et d’un père sénégalais, élevé en Seine-et-Marne, il s’est très tôt intéresséànombre de médias artistiques, de la peinture à la musique, de la composition à la production. Ce dont témoigne ce premier album, où l’on entend aussi bien de la soul, du R’n’B, du folk que des sonorités électroniques multiréférentielles, au service d’une mélancolie bien plus ancienne que ses 28 années…