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GABON

|MALAISE À LIBREVILLE|

Par zlimam - Publié en août 2014
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Bientôt cinq ans… Cinq ans depuis cette fameuse élection du 30 août 2009. Cinq ans depuis la proclamation des résultats le 3 septembre. Ce jour-là, Ali Bongo Ondimba, fils d’Omar, héritier politique plus ou moins attendu, fut proclamé élu, presque sur un fil, d’une présidentielle à un seul tour, avec 41,73 % des voix. Un scrutin particulier chargé d’émotion, de symbole et aussi de tension. Des résultats contestés, parfois violemment. Mais aussi, finalement, une forme de soulagement. Ali succédait à un père à l’empreinte particulièrement dense. Omar Bongo Ondimba fut l’un des chefs emblématiques de l’Afrique des indépendances. Incarnant à la fois les promesses, les échecs et les impasses de toute une génération. Il fut au pouvoir pendant plus de quarante ans (!), survivant à toutes les tempêtes, finissant par se confondre avec la République elle-même. Au lendemain de la disparition du « Vieux », le vide était immense. Et au fond, le Gabon ne voulait probablement pas d’une rupture fondamentale. La communauté internationale, la France en tête, non plus. Le pays avait probablement besoin d’une forme de continuité. D’une succession balisée, en douceur relative. D’un transfert du système plus ou moins tel quel, vers une génération adoubée, au fait...

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