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New Deal à Copenhague...

Par Michael.AYORINDE - Publié en février 2011
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DEPUIS LA PRISE DE CONSCIENCE mondiale de l’impact de l’activité industrielle sur le changement climatique, on sait que la cinquantaine de pays africains représentent moins de 4 % des émissions de gaz à effet de serre et autres gaz polluants accusés de réchauffer la planète. Dans leur rôle de victimes collatérales de l’industrialisation massive des pays du nord, les nations trouvent tout à coup l’explication aux grandes plaies modernes subies par le continent, comme les périodes de sécheresse historique observées pendant les années 1980, en Éthiopie notamment. Le hasard faisant bien les choses, c’est justement le Premier ministre de ce pays, Meles Zenawi, qui montera au créneau au sommet de Copenhague pour présenter aux pays riches la demande en réparation climatique de l’Afrique. La facture, estimée lors d’une réunion de l’Union africaine, pourrait être salée, envisagée aux alentours de 67 milliards de dollars par an. Soit plus ou moins la moitié des pertes économiques mondiales entraînées chaque année par le changement climatique.

À l’horizon 2030, les pertes pourraient culminer à 340 milliards de dollars. Les négociations de l’après Kyoto, dont les recommandations contenues dans le traité étaient valables jusqu’en 2012, s’annoncent donc sous une forme sonnante et trébuchante. D’ailleurs, le...

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