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Soft Power Africa

Niger
Carrefour du Sahel

Par Zyad Limam - Publié en mars 2023
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VINCENT FOURNIER/JA/RÉA
Le chef d’État  Mohamed  Bazoum, élu  en avril 2021. VINCENT FOURNIER/JA/RÉA

On pourrait s’étonner de la présence de cette immense nation désertique dans notre classement. L’une des plus pauvres du monde. Soumis à une menace sécuritaire permanente, et au voisinage du Mali et du Burkina Faso (la tristement célèbre région des « trois frontières »). Mais le Niger, c’est aussi le dernier régime réellement civil du G5 Sahel. La transition entre les présidents Mahamadou Issoufou et Mohamed Bazoum (en avril 2021) a permis de renforcer une démocratie encore fragile. Stratégiquement, Niamey s’impose comme le carrefour du Sahel. C’est ici que l’on croise ceux qui comptent, les Américains (et leur impressionnante ambassade), les Chinois, les Français, les Algériens… C’est ici aussi que se fait le contact avec les États fédéraux du nord du Nigeria, entités quasi « autonomes » par rapport au pouvoir central d’Abuja. C’est ici surtout que l’on appréhende peut-être le mieux les complexités multiples des populations sahariennes. Et les différentes natures du djihadisme moderne. Le savoir et l’expérience sont réels. Le pays est pauvre, on l’a dit, mais fiable, crédible. Et les institutions internationales de développement se bousculent pour investir. Le Niger est l’un des principaux pays d’intervention...

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