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Développement

Nouveaux modèles pour les zones franches?

Par Cédric Gouverneur
Publié le 17 juin 2025 à 15h56
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Malgré des performances contrastées, les zones économiques speciales (ZES) connaissent un regain d’intérêt. Les bénefices potentiels en termes de croissance, d’emploi, de transfert de technologie, etc., sont incontestables. Mais la réussite exige aussi un cadre et des infrastructures de haut niveau.

Transformation du coton dans une usine textile de la GDIZ, au Bénin. CHRISTINA PETERS/ALAMY
Transformation du coton dans une usine textile de la GDIZ, au Bénin. CHRISTINA PETERS/ALAMY

Les autorités du Bénin ont annoncé fin avril la création prochaine d’une seconde zone économique spéciale (ZES), qui sera située à Sèmè-Kpodji, au sud-est du pays. Une décision guère surprenante compte tenu des performances de la première ZES, connue sous le nom de GDIZ pour «Glo-Djigbé Industrial Zone». Inaugurée il y a seulement cinq ans, la GDIZ a impressionné tous les responsables africains et européens qui l’ont visitée. Située sur la commune d’Abomey-Calavi (à 18 km au nord de Cotonou) et étendue sur 1640 hectares, cette zone franche est le fruit d’un partenariat public-privé (PPP) entre le gouvernement du président Patrice Talon et la société Arise IIP (Arise Integrated Industrial Platforms, une filiale d’Olam, groupe singapourien). La GDIZ s’est spécialisée dans la transformation du coton, dont le Bénin est le premier producteur sur le continent (669000 tonnes attendues en 2024/2025). Son objectif est de «créer...

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