OMAN LE SULTANAT À PART
ON EST LOIN DU DÉCOR DE DUBAÏ OU DE DOHA. IL Y A QUELQUE CHOSE DE PLUS AUTHENTIQUE.
En apparence, c’est l’une des plus petites capitales au monde. Une enclave nichée entre des flancs escarpés qui dévalent vers les rivages de l’océan Indien, à l’embouchure du golfe Arabo-Persique. Mascate est là, tranquille, comme en dehors du temps, avec l’un des palais du souverain, surprenant avec sa façade multicolore, un fort historique qui surplombe la cité et deux ou trois ministères régaliens et imposants. Les apparences sont trompeuses. « Mascate » n’est qu’une partie de la « vraie » ville. Une conurbation beaucoup plus vaste de plus de 1 million d’habitants. Qui démarre à sa pointe sud avec le resort de luxe de Bar El Jissah, et l’imposant hôtel El Bustan (construit pour un sommet du Conseil de coopération du Golfe, en 1985). Qui passe par le quartier ancien de Mutrah, où l’on peut apercevoir le yacht royal arrimé au port.
Et qui s’étire, à sa pointe nord, jusqu’à la zone de l’aéroport et au-delà, vers le palais et les bureaux du sultan Qabous Ibn Saïd. Une ville qui s’étend sur des dizaines et des dizaines de kilomètres, le long d’autoroutes...