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Omri Teg’Amlak Avera : une vie de Falasha

Par Michael.AYORINDE - Publié en février 2011
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Afrique magazine : Votre héros, Petgu, c’est vous ?
Omri Teg’Amlak Avera : C’est vrai que ce roman est partiellement autobiographique. Je me suis inspiré de ce que nous avons vécu pendant le voyage que nous avons entrepris, avec ma famille, pour aller en Israël. Il y a des choses qui ne sont pas arrivées directement à Petgu mais que j’ai entendu raconter ou que d’autres réfugiés ont vécu, comme l’attaque de bandits dans le camp de réfugiés, au Soudan. Ce sont des histoires dont j’ai habillé le personnage. Pour la première partie du livre, qui se passe en Ethiopie, mes souvenirs sont encore très forts. Les paysages, la vie quotidienne…. C’est vraiment mon enfance que je raconte.

Qu’est-ce-qui vous a poussé à écrire ce livre ?
Mon assimilation difficile en Israël. Je me suis rendu compte que mes amis israéliens ne savaient rien de nous et avaient des idées préconçues. En parallèle, les juifs éthiopiens, influencés par la culture israélienne, ne connaissent pas leur propre culture et ont de terribles complexes… Jusqu’à aujourd’hui, le grand rabbinat ne reconnaît pas les Falashas comme des Juifs à part entière. Lorsqu’on émigre, il faut souvent se convertir à nouveau, c’est très humiliant...

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