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OPEP Un cartel qui ne connaît pas la crise

Par Michael.AYORINDE - Publié en mai 2011
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LES REVENUS des États membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) pourraient dépasser pour la première fois en 2011 le montant de 1 000 milliards de dollars d’exportation d’hydrocarbures, a indiqué fin mars le chef économiste de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), Fatih Birol, interviewé par le Financial Times. Un joli record pour l’organisation, qui a fêté l’an dernier ses 50 ans d’existence mouvementée. En 2008, l’Opep avait frôlé ce résultat, 990 milliards, mais avec moins d’exportations. Pour concrétiser la prévision, les prix du brut devront rester au-dessus de la barre des 100 dollars le baril, précisait Fatih Birol. Il se disait aussi inquiet de l’impact des révoltes arabes sur les investissements dans le secteur pétrolier au Maghreb et au Moyen-Orient censés alimenter 90 % de la croissance pendant les dix prochaines années. D’après le scénario « Nouvelles Politiques » du dernier World
Energy Outlook 2010 de l’AIE, la production totale de l’Opep augmentera « continuellement jusqu’en 2035, portant sa part à plus de la moitié de la production mondiale ». Le document indique aussi que la production de pétrole brut se stabilisera plus ou moins autour de 68-69 millions de barils par jour (b/j) à l’horizon 2020...

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