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Analyse

Poutine, la guerre et nous

Par Cédric Gouverneur - Publié en avril 2022
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​  Le président Vladimir Poutine entouré, de gauche à droite, du ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, et du commandant en chef de la Marine, l’amiral Nikolaï Ievmenov, le 25 juillet 2021, à la grande parade annuelle de la flotte russe. ALEXEI NIKOLSKY/RUSSIAN PRESIDENTIAL PRESS AND INFORMATION OFFICE/TASS/ABACAPRESS.COM   ​
Le président Vladimir Poutine entouré, de gauche à droite, du ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, et du commandant en chef de la Marine, l’amiral Nikolaï Ievmenov, le 25 juillet 2021, à la grande parade annuelle de la flotte russe. ALEXEI NIKOLSKY/RUSSIAN PRESIDENTIAL PRESS AND INFORMATION OFFICE/TASS/ABACAPRESS.COM

En Afrique, comme dans d’autres « Suds » de la planète, la condamnation de l’invasion russe en Ukraine ne fait pas l’unanimité. Le Kremlin a su séduire, se posant comme un contre-modèle au « cynisme » et à l’« impérialisme » occidental. Et comme l’héritier de la politique « anticoloniale » de l’Union soviétique.

Le choc et l’effroi. Depuis un mois et demi, l’Europe redécouvre la guerre sur son sol. Après des décennies de paix, les images venues d’Ukraine réveillent immanquablement, dans l’inconscient collectif, toute l’atrocité de la Seconde Guerre mondiale : villes assiégées, bombardées, encerclées par de sombres blindés aux chenilles grondantes. Civils terrés dans des caves. Mères rassurant comme elles le peuvent leurs enfants en pleurs qui serrent leur peluche. Hommes mobilisés et envoyés au front, un brassard bleu et jaune au bras, une « kalach » à la main. Réfugiés au regard éteint se pressant en Pologne, en Hongrie et...

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