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La mine de Tarkwa est la plus grande du Ghana.SHUTTERSTOCK
La mine de Tarkwa est la plus grande du Ghana. SHUTTERSTOCK
Mines

À qui profite l’or africain?

Par Cédric Gouverneur - Publié en avril 2024
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Le cours de la valeur refuge ne cesse de grimper, mais les bénéfices pour les pays producteurs sont rares. Et les capacités de raffinage faibles. Le secteur informel reste dominant. La Cedeao recommande la formalisation de l’extraction artisanale.

Valeur refuge par excellence, le métal jaune voit son prix flamber lors des crises. Il y a quinze ans déjà, après la faillite de Lehman Brothers et le krach des subprimes (septembre 2008), le cours de l’or avait quasiment doublé en dix huit mois, passant en 2009 de 627 dollars l’once une once équivalant à environ 31,1 grammes à plus de 1000 en 2010. Depuis deux ans, les conséquences parfois inattendues de la guerre en Ukraine (le conflit a précipité la faillite du Credit Suisse et son rachat par son rival historique UBS) conduisent les investisseurs à se ruer toujours davantage sur l’or. Le métal jaune franchit désormais régulièrement le seuil symbolique des 2000 dollars l’once (2110 dollars à la mi-mars). L’Afrique détient environ 40% des réserves d’or, et 34 pays africains exploitent des filons aurifères. Selon le World Gold Council, les dix premiers producteurs du continent sont désormais le Ghana (127 tonnes en 2022), le Mali (102), le Burkina Faso (96)...

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