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Reconstruction : ambitions angolaises

Par Michael.AYORINDE - Publié en février 2011
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En 2008, le pays a adopté une nouvelle Constitution, rédigée après consultation d’avocats spécialisés aux États-Unis et en Europe. Dans ce cadre, l’actuel président, José Eduardo dos Santos, au pouvoir depuis 1979, devrait être légitimé en 2012 par le biais d’un vote parlementaire. Son parti a déjà été confirmé au pouvoir par les urnes lors d’un premier suffrage en 2008. L’État lusophone revient de loin.

Pour se représenter l’ampleur des ajustements macroéconomiques, on rappelle par exemple le taux d’inflation de 3 000 % au lendemain de l’indépendance, en 1966. En 1999, il était encore de 300 %. Les premières années de paix, après 2002, ont ensuite été marquées par des taux à deux chiffres, 31 % en 2004, moins de 15 % aujourd’hui… Précision importante, fréquemment rappelée par les officiels : « À la fin de la guerre, aucune conférence de donateurs n’a été organisée pour reconstruire le pays. »

Grâce à son or noir, le pays a enregistré des pics de croissance parmi les plus rapides de la planète (18,6 %, 20,3 % et 13,2 % en 2006, 2007 et 2008). Ce qui n’empêche pas son économie d’être considérée comme l’une des plus risquées en matière d’investissements en raison...

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