Réimaginer le futur
À lisbonne, une exposition énergisante, positive et riche en installations présente l’univers et les possibilités créatives de l’art diasporique.
Le MAAT (musée d’art, d’architecture et de technologie) de Lisbonne accueille jusqu’en mars 2025 une exposition qui rassemble les œuvres de onze artistes des diasporas africaines d’April Bey à Baloji, en passant par Tabita Rezaire ou Sandra Mujinga , dont beaucoup sont présentées pour la première fois au Portugal. Intitulée «Black Ancient Futures», elle a été imaginée par les commissaires Camila Maissune et João Pinharanda comme un ensemble d’espaces immersifs, où des techniques, des disciplines et des langages divers se combinent pour créer des récits utopiques, magiques ou de science-fiction, tournés vers un futur possible. Un avenir «d’abondance et de bien- être, de purification et de guérison, ancré dans un passé précolonial utopique riche de connaissances et de mythologies, libéré des contraintes géographiques et politiques qui ont conditionné le continent et libéré des hiérarchies (culturelles, esthétiques et commerciales) imposées par le modernisme occidental aux réalités artistiques africaines et diasporiques.»
«BLACK ANCIENT FUTURES», MAAT, Lisbonne (Portugal), jusqu’au 17 mars 2025. maat.pt