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Sahel : face aux armées de l'ombre

Par - Publié en août 2019
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Pour la première fois depuis sa création, en 2003, l’Union africaine tient son sommet dans un pays du « Sahel central ». Niamey, capitale du Niger, accueillera, du 6 au 8 juillet 2019, une session extraordinaire consacrée à la mise en œuvre de la zone de libre-échange africaine. Un agenda positif tourné vers l’avenir. Les chefs d’États, et en particulier ceux de la région, ne manqueront pourtant pas d’évoquer la profonde crise sécuritaire qui fragilise toute la zone sahélo-saharienne et les pays voisins. Et où les populations sont souvent les premières victimes. Comment aider cinq pays parmi les plus pauvres de la planète, organisés en ensemble régional, le G5, à faire face au péril islamiste, à la criminalité transfrontalière et à la pauvreté extrême de certains de leurs citoyens ? Comment mobiliser réellement la communauté internationale ? 

En février 2014, à l’initiative du président mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz, cinq pays du Sahel (Mauritanie, Burkina Faso, Mali, Niger et Tchad) ont décidé de se constituer en ensemble régional, le G5 Sahel, afin de conjuguer leurs efforts face au sous-développement de leurs économies, à l’extrême pauvreté qui touche leurs populations, au péril djihadiste et à la menace de la criminalité transfrontalière. Quatre...

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