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Sherine Abdel Wahab : franchement star

Par Michael.AYORINDE - Publié en février 2011
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C’est un duo avec la coqueluche de la jeunesse égyptienne, Tamer Hosny, qui la fait connaître en 2000. Mais c’est son tube « Ah Ya Lail », en 2002, qui la propulse au rang des stars de la chanson arabe. « J’ai beaucoup travaillé pour y arriver et mon parcours a été très lent. La vie m’a appris beaucoup de choses. Entre autres, à être toujours franche, même si ça me cause parfois des problèmes. Quand je monte sur scène, je donne tout ce que je peux. Mais, au final, c’est le public qui décide si oui ou non une chanson a quelque chose de nouveau, de particulier. »

Celle qu’on appelle aussi Sherine Ahmed a une beauté aussi simple qu’ultra-apprêtée… À la fois enfantine et sûre d’elle. Décolleté provocant, visage poupin et caractère bien trempé, elle parle comme elle chante, avec une sorte de vibrato enjoué. À 29 ans, elle est l’une des chanteuses égyptiennes les plus douées de sa génération. Garhe Tany, Lazim Aïch, Batamenak et le dernier, sorti fin 2009, Habeet, ses albums sont parmi les plus vendus dans le monde arabe. Et, comme la plupart des stars orientales, Sherine a signé un contrat avec Rotana Records, le plus grand label musical du Moyen-Orient, créé par le prince saoudien Walid Ibn Talal Ibn Abdelaziz.

« Rotana cherche à faire chanter les jeunes artistes avec de grandes pointures. Je prépare un duo avec la diva de la chanson arabe Warda. » Un défi pour cette artiste populaire qui dit être en guerre contre… un excès de poids, depuis qu’elle a accouché, il y a deux ans, de sa petite fille Meryem, fruit de ses amours avec son second mari, l’arrangeur Mohamed Mustafa. Ses fans n’y voient que du feu. Le timbre de sa voix l’emporte sur tout le reste.

Par Catherine Faye