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Entretien

Tahar Ben Jelloun
« Aller vers la lumière »

Par CATHERINE FAYE - Publié en mars 2023
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Tahar Ben Jelloun.TONIOLO/AGF/OPALE PHOTO.
Tahar Ben Jelloun.TONIOLO/AGF/OPALE PHOTO.

Son pays natal, le Maroc, est la source vive d’une grande partie de son œuvre. À travers l’intime, la vie quotidienne et citoyenne, les souvenirs ou l’actualité, l’écrivain et poète à la carrière internationale ne cesse d’interroger le monde qui l’entoure.

L’Orangeraie. Ce n’est pas un hasard si l’auteur de l’énigmatique L’Enfant de sable, de La Nuit sacrée, prix Goncourt 1987, ou encore du Racisme expliqué à ma fille, nous donne rendez-vous dans ce café parisien, tenu par un couple de Kabyles. Une manière pour cet homme de l’entre-deux de retrouver, au cœur de la capitale française, le goût du thé à la menthe et l’évocation du parfum de la fleur d’oranger. Entre le Maroc et la France, Tahar Ben Jelloun a connu mille et une vies. Philosophe, poète, opposant politique, journaliste, psychothérapeute, écrivain, juré littéraire… Depuis la publication en 1973 de Harrouda, son premier roman, avec lequel il fait scandale en abordant la sexualité, ce virtuose des mots et de la couleur ne cesse de construire une œuvre multi forme. Son dernier livre brosse un portrait des travers de son temps (corruption, infidélité, richesse, pauvreté, islamisme…), tout en évoquant le « plus beau pays du monde...

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