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Rencontre

Tahar M’guedmini :
« Notre insularité est génétique »

Par Frida Dahmani - Publié en juin 2023
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Le peintre, dans son atelier. HICHEM DRIS
Le peintre, dans son atelier. HICHEM DRIS

Pour l’artiste, peindre est une vocation, et c’est sur sa terre natale qu’il trouve la lumière la plus inspirante.

Natif de Houmt Souk, Tahar M’gued- mini, comme beaucoup d’autres insu- laires, a quitté son île pour mieux y revenir. Il s’est, entre-temps, consacré à une passion née dans l’enfance: la peinture. À l’adolescence, ce fils de paysans décide d’en faire son métier et entame une for- mation aux Beaux-Arts de Tunis, qu’il achèvera à ceux de Paris. Puis, il s’installe en Suisse, et expose à Berlin, Zurich et Paris ses représentations du mouvement avec des personnages qui semblent se figer dans un équi- libre improbable. Ce thème est celui que l’artiste conti- nue d’explorer aujourd’hui, sous la lumière de Djerba, où il a installé son atelier au début des années 1990. Quittant ponctuellement sa terre natale, il participe à des expositions d’art contemporain à Marrakech et Dubaï. Ses œuvres enrichissent différentes collections, dont celle du British Museum, à Londres. Ces derniers temps, le plus discret des peintres tunisiens s’est surtout consacré à une expérience qui lui tenait à cœur: l’organisation de sa pre- mière exposition personnelle à Djerba. Une centaine de ses grands formats...

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