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Bad Boy Lovestory, Maison Neptune x NBFD/ Virgin Music France/ Universal. LEA ESMAILI
Bad Boy Lovestory, Maison Neptune x NBFD/ Virgin Music France/ Universal. LEA ESMAILI
Rythmes

Theodora la patronne

Par Sophie Rosemont
Publié le 27 août 2025 à 14h35
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Personne n’a pu passer à côté de son tube «Kongolese sous BBL». Avec sa mixtape Bad Boy Lovestory, la chanteuse fait déjà preuve d’un indéniable bagou. À suivre !

Bad Boy Lovestory, Maison Neptune x NBFD/ Virgin Music France/ Universal. LEA ESMAILI
Bad Boy Lovestory, Maison Neptune x NBFD/ Virgin Music France/ Universal. LEA ESMAILI

Elle a à peine dépassé la vingtaine. Pourtant, Theodora semble déjà avoir vécu mille vies. Ayant grandi entre la Suisse (où elle est née), le Congo, la Réunion, la Grèce et la banlieue parisienne, cette chanteuse à la plume affûtée ne choisit pas entre le rap, le R’n’B et le baile funk. Sans oublier une touche de rock insolent et de fiévreuses sonorités électroniques… Celle qui s’autoproclame Boss Lady a, en effet, du répondant, et ne compte pas se laisser enfermer dans des cases génériques bien trop étroites pour sa personnalité flamboyante. Aux côtés de son frère Jeez, elle mijote une musique intime, hybride, contemporaine, mais aussi respectueuse de l’héritage transmis à une diaspora congolaise qui a le sens de l’anecdote comme le goût de la vie. Ce qui se traduit par une énergie scénique confondante et des morceaux que l’on écoute en boucle, tel l’incontournable «Kongolese sous BBL»: «Baby boo, tu sais, je vaux beaucoup/Même si parfois, je ne joins pas les deux bouts.»