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Portrait

Vera Songwe sonne le tocsin

Par Jean-Michel Meyer - Publié en mai 2020
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Les nuits de Vera Songwe doivent être très courtes. Convaincue de l’extrême urgence à agir face au nouveau coronavirus, la secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies (CEA), qui doit en temps normal contribuer à relever les défis du développement du continent et encourager l’intégration régionale, est sur tous les fronts. Comme riposte immédiate, dès la fin mars, la première femme appelée à diriger cette institution onusienne a sollicité une aide de 100 milliards de dollars pour l’Afrique auprès de la communauté internationale. Le G20 a fait un premier geste en suspendant pour un an le paiement des intérêts de la dette des pays pauvres (44 milliards de dollars). « Les coûts économiques de la pandémie sont plus élevés que l’impact direct du Covid-19. Sur l’ensemble du continent, toutes les économies souffrent du choc soudain qui les frappe. La distance physique nécessaire pour contrôler la pandémie est en train d’étouffer et de noyer l’activité économique », justifie Vera Songwe. Son défi ? Trouver un remède qui ne soit pas plus néfaste que le mal. 
 
UN PARCOURS INDISCUTABLE 
Lorsqu’elle a pris la tête de la CEA en août 2017, avec rang de secrétaire générale adjointe...
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