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Yasmina Khadra :
« Une oeuvre n’est jamais totalement achevée »

Par - Publié en août 2019
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GÉRALDINE BRUNEEL

Avec son polar magistral L’Outrage fait à Sarah Ikker, l’auteur algérien inclassable crée de nouveau la surprise et nous entraîne dans les ruelles mystérieuses de Tanger. Sa plume trempée dans le vitriol reste intacte.

Fidèle à sa veine empreinte de véracité, l’écrivain et ex-officier algérien (il a passé trente-six ans dans l’armée), Mohamed Moulessehoul, alias Yasmina Khadra, signe un nouveau polar, L’Outrage fait à Sarah Ikker. Publié le 2 mai dernier en France, en Algérie et en Tunisie, ce récit haletant et syncopé qui a comme décor la mythique cité du détroit, Tanger, suit un jeune commissaire, Driss Ikker, brisé par l’agression de sa femme, Sarah. L’auteur y parle une langue âpre et poétique, renouant avec l’œuvre l’ayant révélé au grand public, L’Automne des chimères. Celle-ci clôturait en 1998 sa trilogie policière, précédée de Double blanc et Morituri, qui se déroulaient dans une Algérie exsangue, au plus fort de la décennie noire. En 2001, il publie le récit autobiographique L’Écrivain, dans lequel il retrace son destin atypique. Vivant désormais en France, cet auteur prolifique traduit dans une cinquantaine de pays poursuit sa quête obstinée d’universalité à travers des œuvres singulières, comme Les Sirènes de Bagdad, L’Attentat ou encore Khalil, saluées...

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