Aller au contenu principal

Yes, j'y étais...

Par Michael.AYORINDE - Publié en février 2011
Share

God, l'intronisation du premier président noir des États-Unis n'est pas simplement un événement historique pour les Américains, mais c'est aussi un grand moment pour l'humanité entière. Moi, l'Algérien qui a obtenu une licence d'anglais et enseigné la civilisation américaine à l'université de Béjaïa, qui ai toujours rêvé de parcourir les States de long en large, qui ai grandi avec les cartoons de Walt Disney et les films western, qui a été bercé par la musique des Eagles, de Bruce Springsteen ou de la country music, j'allais pouvoir enfin mettre les pieds dans la patrie des cow-boys. Damned, une telle invitation ne se refuse pas...

Lundi 19 janvier. Une fois dans l'avion, je ne peux m'empêcher d'imaginer les scénarios les plus improbables. Refoulé à la descente d'avion pour manque d'une réservation ferme dans un hôtel, expulsé manu militari pour absence d'accréditation-presse, ou interrogé pendant des heures par les services d'immigration avant d'être expédié dans une prison secrète... Mon premier voyage en Amérique va-t-il tourner au cauchemar ? Bien que mon visa soit réglementaire, je m'attends au pire, de la part des douaniers et policiers américains devenus, semble-t-il, paranoïaques. Depuis les attentats du 11 septembre 2001, les conditions d'entrée et de séjour...

Abonnez-vous
pour accéder à l'intégralité de l'article