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Interview

Arab et Tarzan Nasser
« Cette histoire peut être universelle »

Par Fouzia Marouf
Publié le 14 décembre 2021 à 15h20
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Arab et Tarzan Nasser.PHILIPPE QUAISSE/PASCO
Arab et Tarzan Nasser.PHILIPPE QUAISSE/PASCO

Les cinéastes (et jumeaux) gazaouis mettent l’humain au centre de leur second film : ce conte poétique met en lumière une relation inattendue entre un pêcheur et une couturière qui partagent le même goût de liberté.

Regards hypnotiques cerclés de khôl, sourires ravageurs, cheveux longs ondulant sur leurs vestes en cuir, Arab et Tarzan Nasser ont des allures de bikers américains sortis d’un road movie ou de héros bibliques jouant dans un péplum digne des Dix commandements. Nés en 1988 dans la bande de Gaza, ces jumeaux ont fait des études de beaux-arts à l’université al-Aqsa. Passionnés de 7e art, ils signent Condom Lead, un court-métrage, en 2013, qui est présenté en compétition officielle au Festival de Cannes. Suit la comédie noire Dégradé, en 2015, qui réunit 13 femmes dans un salon de coiffure avec en toile de fond le Hamas et la mafia locale. Inspiré d’un fait divers, ce huis clos féminin et politique se fait remarquer par la planète cinéma : la talentueuse Hiam Abbass tient le haut de l’affiche et les frères Nasser ravivent le cinéma palestinien au fil d’une écriture libre, rock, un brin déjantée. Dans leur second film, Gaza mon...

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