2011-2021… En dix ans, le pays s’est profondément transformé, renouant avec la croissance malgré une menace sécuritaire accrue. Visite sur les bords du grand fleuve au moment où se prépare l’avenir.
Le pays regarde loin devant lui, bien décidé à accentuer la dynamique d’émergence.
Croissance, investissements, infrastructures, entrepreneuriat, inclusivité…Le pays renoue avec l’ambition et retrouve sa place de leader. Avec l’arrivée au pouvoir d’Alassane Dramane Ouattara en mai 2011 et après deux décennies de crises multiples, le pays retrouve le chemin de l’unité et de l’ambition. On ne mesure peut-être pas aujourd’hui les défis auxquels a dû faire face la Côte d’Ivoire début 2011. À cette époque, elle est exsangue, épuisée par une double décennie de crises.
En huit ans, le chef d’État aura réalisé plus que ce qui a été accompli en un demi-siècle.Son leitmotiv ? Renaître en modernisant la vie politique, la pratique économique et l’approche diplomatique. Alors qu’il achèvera son second et dernier mandat début 2021, le président Issoufou Mahamadou met les bouchées doubles pour atteindre l’objectif qu’il s’était fixé : sortir son pays du carcan de la pauvreté et y créer les conditions de l’émergence. Quand Issoufou Mahamadou remporte, le 12 mars 2011, le second tour de l’élection présidentielle, son pays accumule les mauvaises nouvelles.
Hub commercial et logistique, plate-forme de services portuaires, ouverture sur les télécommunications et le numérique… L’économie nationale s’est transformée en quelques années. Pour accélérer plus encore, la priorité aujourd’hui est d’investir dans la formation, le social et l’inclusivité. Ouvrir les opportunités à tous les Djiboutiens.
Après la relance économique, le gouvernement veut faire face aux questions sociales. À la clé, la mobilisation d’un budget de 727 milliards de francs CFA pour répondre aux attentes. De 2012 à 2018, la Côte d’Ivoire a enregistré un taux de croissance économique annuel moyen de 8,6 %, contre 0,8 % de 2000 à 2010.