Depuis mai 2023 et le début de la présidence Tinubu, le pays est engagé dans un ambitieux et difficile programme de reconstruction économique. Un effort salutaire à moyen terme, mais qui implique des coûts sociaux à court terme. Explications.
Nigeria, la grande promesse
Bola Tinubu, président d’une fédération de 225 millions d’habitants, assume les conséquences de mesures courageuses et douloureuses. Un agenda incontournable pour faire du Nigeria, enfin, une puissance économique de premier plan.
Face à la crise, l’agence gouvernementale dédiée à la gestion des actifs de l’État accompagne les entreprises, publiques comme privées, pour dessiner l’architecture économique de demain.
Le septentrion du pays est secoué depuis près d’une quinzaine d’années par les violences. Au Nord-Est, la vie sociale et économique reprend grâce à la reprise par l’armée des territoires de l’État de Borno, jusque-là infiltrés par les membres de Boko Haram et de l’ISWAP. Mais au Nord-Ouest, des groupes criminels prospèrent, poussant les civils à l’exode.
C’est l’une des priorités de l’agenda présidentiel. Le secteur emploie 35% de la population, avec d’immenses opportunités. Et cherche à se moderniser en pariant sur la technologie, mais aussi sur l’utilisation, contestée par certains, d’OGM, pour mieux s’adapter aux conditions naturelles.
Cadre légal, formations, incubateurs… Prendre la tech à bras-le-corps pour devenir un acteur incontournable.
Solutions de paiement aux institutions financières, services aux particuliers… Les fintechs sont en plein essor. Et certaines valorisations dépassent déjà le milliard de dollars.
Plus qu’un style musical, c’est un véritable phénomène de société porté par des têtes de file ultrapopulaires.