À voir les transformations spectaculaires de Niamey, on pourrait penser que la capitale s’est approprié les 20 milliards de dollars d’investissement des programmes Renaissance 1 et 2. On serait loin du compte. Convaincu que « les centres urbains sont vecteurs de développement des territoires », le président Issoufou a misé sur les sept autres grandes agglomérations. D’Agadez, pôle touristique et minier, à Zinder, ancienne capitale du Niger, en passant par Maradi, deuxième ville du pays, la modernisation des infrastructures bat son plein.