Ibrahima Blondin Diop:
«Conserver un bon mental malgré les obstacles»

«Le quotidien pour les jeunes n’est pas rose tous les jours. Le coût de la vie est très élevé. Il faudrait davantage d’écoles de formation et d’opportunités d’emploi. Et un soutien pour les frais de santé. Si l’on est issu d’une famille pauvre, il n’y a pas d’aide. On ne peut pas s’en sortir. Cela dit, la nouvelle classe dirigeante arrivée au Sénégal il y a moins de deux ans semble être sur la bonne voie pour que tout cela s’améliore. Je pense que les mentalités changent. Il y a moins de corruption, les jeunes sont plus courageux, déterminés à s’en sortir. Pour ma part, je rêve de devenir ingénieur en électromécanique, et pourquoi pas monter un circuit de formule 1 pour moto ou voitures au Sénégal. En tous les cas, je vais oeuvrer pour que le sport automobile se développe dans notre pays. J’exhorte les jeunes Africains et, en particulier, les Sénégalais à croire aussi en leurs rêves, quels qu’ils soient, de bosser dur, de ne jamais baisser les bras et de conserver un bon mental malgré les nombreux obstacles que l’on rencontre chez nous.»