Aller au contenu principal
Récit

Il était une fois Abidjan

Par Elodie Vermeil - Publié en février 2023
Share

Hors série

 

Inauguration du nouveau port le 8 février 1951.KEYSTONE FRANCE
Inauguration du nouveau port le 8 février 1951.KEYSTONE FRANCE

À l’origine, c’était un petit village, dans l’ombre de Grand-Bassam, premier point d’entrée colonial. Aujourd’hui, la troisième ville francophone du monde après Kinshasa et Paris s’impose comme un hub global, le centre névralgique de l’économie nationale, un véritable melting-pot de cultures et de peuples. La « Perle des lagunes », fiévreuse et tentaculaire, fascine, attire, se forge sa propre identité. Retour sur l’histoire de « Babi » et les événements qui ont façonné un destin hors norme.

Selon le dernier recensement général de la population et de l’habitat effectué par l’Institut national de la statistique de Côte d’Ivoire, en 2021, les dix communes d’Abidjan (Abobo, Adjamé, Attécoubé, Cocody, Koumassi, Le Plateau, Marcory, Port-Bouët, Treichville et Yopougon) et ses quatre sous-préfectures (Anyama, Bingerville, Brofodoumé et Songon) comptent en tout 6 321 017 habitants, soit environ un cinquième de la population du pays. Difficile d’imaginer que ce centre urbain n’existait pas au début du XXe siècle et que, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, elle n’était encore qu’une petite bourgade coloniale de quelque 20 000 habitants.

Ville la plus peuplée de l’Afrique de l’Ouest francophone, Abidjan est aussi la troisième...

Abonnez-vous
pour accéder à l'intégralité de l'article