« Creative entrepreneur », militante culturelle panafricaniste et féministe, elle a créé plusieurs revues d'art, dont Something We Africans Got. Directrice artistique d'Aby, le concept store le plus pointu de la ville, elle vient de lancer Something, un centre d’art digital « non-profit » à Blockhauss.
Économiste, femme d’entreprise, elle est passionnée comme ses parents d’art contemporain. En 2008, elle crée, avec quelques amis, dont Simon Njami, la Fondation Donwahi. Un ensemble culturel au sein d’une maison familiale, à Cocody. Artistes africains et mondiaux s’y croisent dans une atmosphère chaleureuse et éclectique.
Armand Patrick Gbaka-Brédé (son nom d’état civil) est écrivain, journaliste aussi à ses heures, photographe, scénariste. Ses romans sont marqués par un sens de l’humour et de la satire bien particulier. Émigration, colonisation, métissage sont au centre de son œuvre. Son dernier ouvrage, Cocoaïans (Naissance d'une nation chocolat), est sorti en août dernier.
Le directeur général de l'hôtel Tiama nous raconte les défis et les succès que ce 5 étoiles a rencontrés durant son histoire.
Le groupe NSIA est présent dans 12 pays d’Afrique de l’Ouest et centrale. La directrice générale de sa branche assurances fait un état des lieux de ses activités dans un secteur en pleine croissance.
Franco-Ivoirien né à Lille, il est le photographe de l’urbanisation, de la décomposition et de la recomposition. Il convoque l’architecture comme témoin interview « Les archives dialoguent intimement avec le présent » de la mémoire et des changements sociaux. Rencontre avec un passionné de la cité.
L’hôpital mère-enfant, fondé en 2018 par la première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, et sa fondation Children of Africa, fêtera ses 5 ans en mars prochain. L’occasion pour son directeur général de faire le bilan sur le chemin accompli et sur une offre de soins unique dans la sous-région.
Elle a une histoire. Elle n’est pas née de rien. Elle est un peu comme l’enfant de GrandBassam, un ensemble de villages où vivaient des communautés attiées et ébriées, un emplacement choisi par la puissance coloniale pour y installer ses quartiers généraux politiques et commerciaux. Les traces sont là, elles sont rares, car Abidjan est en mouvement permanent. Elle mute le long de cette incroyable lagune qui fait son identité si particulière. Le président Houphouët-Boigny voulait construire une cité capable de rivaliser avec les autres grandes cités du monde. Le Plateau, ancien « quartier blanc », « quartier des maîtres », deviendra vite l’épicentre de cette ambition.
À l’origine, c’était un petit village, dans l’ombre de Grand-Bassam, premier point d’entrée colonial. Aujourd’hui, la troisième ville francophone du monde après Kinshasa et Paris s’impose comme un hub global, le centre névralgique de l’économie nationale, un véritable melting-pot de cultures et de peuples. La « Perle des lagunes », fiévreuse et tentaculaire, fascine, attire, se forge sa propre identité. Retour sur l’histoire de « Babi » et les événements qui ont façonné un destin hors norme.