L’âge médian des Africains est de 19 ans. Et 62 % de la population du continent a moins de 25 ans. Les exigences que pose cette démographie sur les systèmes politiques et économiques sont immenses. La crise du Covid-19 accentue durement les inégalités générationnelles et la précarité de cette grande majorité de la population. Un nouveau contrat social entre cette jeunesse et leurs aînés devient l’urgence.
Le pays regarde loin devant lui, bien décidé à accentuer la dynamique d’émergence.
Croissance, investissements, infrastructures, entrepreneuriat, inclusivité…Le pays renoue avec l’ambition et retrouve sa place de leader. Avec l’arrivée au pouvoir d’Alassane Dramane Ouattara en mai 2011 et après deux décennies de crises multiples, le pays retrouve le chemin de l’unité et de l’ambition. On ne mesure peut-être pas aujourd’hui les défis auxquels a dû faire face la Côte d’Ivoire début 2011. À cette époque, elle est exsangue, épuisée par une double décennie de crises.
En huit ans, le chef d’État aura réalisé plus que ce qui a été accompli en un demi-siècle.Son leitmotiv ? Renaître en modernisant la vie politique, la pratique économique et l’approche diplomatique. Alors qu’il achèvera son second et dernier mandat début 2021, le président Issoufou Mahamadou met les bouchées doubles pour atteindre l’objectif qu’il s’était fixé : sortir son pays du carcan de la pauvreté et y créer les conditions de l’émergence. Quand Issoufou Mahamadou remporte, le 12 mars 2011, le second tour de l’élection présidentielle, son pays accumule les mauvaises nouvelles.
Hub commercial et logistique, plate-forme de services portuaires, ouverture sur les télécommunications et le numérique… L’économie nationale s’est transformée en quelques années. Pour accélérer plus encore, la priorité aujourd’hui est d’investir dans la formation, le social et l’inclusivité. Ouvrir les opportunités à tous les Djiboutiens.
Après la relance économique, le gouvernement veut faire face aux questions sociales. À la clé, la mobilisation d’un budget de 727 milliards de francs CFA pour répondre aux attentes. De 2012 à 2018, la Côte d’Ivoire a enregistré un taux de croissance économique annuel moyen de 8,6 %, contre 0,8 % de 2000 à 2010.
Pour ce septième mandat, le président devra trouver les bonnes réponses aux inquiétudes de ses compatriotes, notamment pour ce qui est de la consolidation de la concorde nationale et de l’accélération de l’insertion des jeunes.
Depuis octobre dernier, la Tunisie peut compter sur deux pavillons dans le célèbre campus international universitaire de Paris avec le pavillon Habib Bourguiba.
C’est le roman d'une vie. Celle d’une femme lumineuse, confrontée aux regards d’une France coloniale. Une vie que l’art et les amitiés sélectives subliment enfin.
En 2018, Mo Jodi, premier album du groupe, plaçait le créole au centre de la scène Blues internationale. Aujourd’hui, le trio est de retour avec le fiévreux 4 ED MATEN, qui rend hommage aux travailleurs. Interview de son leader.
Quand la porcelaine de Limoges rencontre le célèbre tissu africain. Une entreprise lancée en 2019 par Absa Char Say.
LES PHOTOS DE CE PORTRAITISTE BURKINABÉ montrent une esthétique contemporaine de l’Afrique. Son œuvre L’Homme et la Matière a été sélectionnée pour illustrer l’affiche du prix Pictet en 2021.
L’Homme qui a vendu sa peau est nommé aux Oscars. Une première pour un long-métrage tunisien, et un nouveau signe de la reconnaissance internationale d’une nouvelle génération.
Le début d’année a été marqué par des annonces sur le déploiement massif de cette technologie en 2021. Des déclarations prématurées, la majorité des pays installant la 4G. Et même si elle est prometteuse, elle s’adressera en priorité aux entreprises.
Le pays subit le contrecoup de la pandémie, qui le plonge dans une forte récession et amplifie les faiblesses d’une économie rentière.
Pétrole, blé, cuivre, maïs... Le prix de nombreux produits de base flambant depuis l’automne 2020, des banques anticipent un nouveau supercycle.
La guerre planétaire entre Spotify et Apple Music ouvre un front sur le très prometteur marché africain. Mais les acteurs locaux n’ont pas dit leur dernier mot.
Les moins de 25 ans représentent 60% des chômeurs africains. Et avec la poussée démographique, la population active triplera demain. Il faudra alors créer 1,7 million de postes par mois. Les pays en sont loin. Cette pénurie est une véritable bombe à retardement.
Plutôt discrète jusque-là, la Banque africaine d’import-export s’impose aujourd’hui comme un acteur clé dans le paysage bancaire sur le continent.