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Dialogue

Tarik Saleh
« Dire la vérité est politique »

Par Astrid Krivian - Publié en novembre 2022
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KIM SVENSSON - ATMO PRODUCTION - ARTE FRANCE CINEMA - FILM I VAST - FINAL CUT FOR REAL - MEMENTO FILMS - OY BUFO AB - SVERIGES TELEVISION (SVT)
KIM SVENSSON - ATMO PRODUCTION - ARTE FRANCE CINEMA - FILM I VAST - FINAL CUT FOR REAL - MEMENTO FILMS - OY BUFO AB - SVERIGES TELEVISION (SVT)

Avec La Conspiration du Caire, primé au dernier Festival de Cannes, le cinéaste suédo-égyptien signe un thriller politique haletant et passionnant sur la lutte de pouvoir implacable entre autorités religieuses et étatiques, au cœur de la prestigieuse université al-Azhar.


Né en 1972 à Stockholm d’une mère suédoise et d’un père égyptien, Tarik Saleh, célèbre graffeur de la capitale dans les années 1980, a réalisé plusieurs documentaires, dont un sur le centre de détention de Guantánamo, Gitmo: The New Rules of War, en 2005, ainsi qu’un film d’animation, Metropia, en 2009. Succès public et critique, son précédent polar, Le Caire confidentiel, dépeignait en 2017 la corruption et la violence au sein de la police et des autorités égyptiennes. Raconter cette vérité qui dérange lui a valu l’interdiction de poser un pied dans le pays et d’y tourner son film, décision rendue publique à la télévision égyptienne. Ce qui n’a pas empêché de nombreux policiers de lui témoigner par courrier combien ils avaient adoré le long-métrage. Avec La Conspiration du Caire, prix du Scénario au dernier Festival de Cannes, le cinéaste explore à nouveau les arcanes du pouvoir et ses dérives, à travers une lutte implacable, sanglante entre les élites religieuses et étatiques du pays. Fils de pêcheur, le jeune Adam est reçu à l’université cairote al-Azhar, phare prestigieux de connaissances et épicentre du pouvoir de l’islam sunnite. LeNé en 1972 à Stockholm d’une mère suédoise et d’un père égyptien, Tarik Saleh, célèbre graffeur de la capitale dans les années 1980, a réalisé plusieurs documentaires, dont un sur le centre de détention de Guantánamo, Gitmo: The New Rules of War, en 2005, ainsi qu’un film d’animation, Metropia, en 2009. Succès public et critique, son précédent polar, Le Caire confidentiel, dépeignait en 2017 la corruption et la violence au sein de la police et des autorités égyptiennes. Raconter cette vérité qui dérange lui a valu l’interdiction de poser un pied dans le pays et d’y tourner son film, décision rendue publique à la télévision égyptienne. Ce qui n’a pas empêché de nombreux policiers de lui témoigner par courrier combien ils avaient adoré le long-métrage. Avec La Conspiration du Caire, prix du Scénario au dernier Festival de Cannes, le cinéaste explore à nouveau les arcanes du pouvoir et ses dérives, à travers une lutte implacable, sanglante entre les élites religieuses et étatiques du pays.

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