L’Afrique du futur
Avec son amie Zohra Slim, ils ont fondé InstaDeep en 2015, l’une des sociétés pionnières de l’IA, qui s’est fait connaître lors de la pandémie de Covid-19 grâce à son programme de détection des variants du virus.
Le patron zimbabwéen de MTN, premier opérateur mobile du continent, a annoncé des discussions avec les géants de la tech et de l’IA pour construire en Afrique des centres de traitement de données, dont les capacités seraient ensuite louées aux entreprises et gouvernements africains.
La Holding Cassava Technologies du milliardaire et philanthrope zimbabwéen a signé un contrat de 720 millions de dollars avec l’américain Nvidia afin de construire cinq usines d’intelligence artificielle sur le continent: deux projets de «AI Factory» sont déjà annoncés en Afrique du Sud et à Casablanca, trois autres devraient suivre, notamment en Tunisie et en Égypte.
Le directeur général d’Alliance Smart Africa – lancée en 2013 par Paul Kagame pour développer l’économie numérique sur le continent et regroupant 42 pays – a annoncé en novembre dernier la création du Conseil africain de l’IA, avec notamment le soutien de la Commission africaine de l’énergie (AFREC), ainsi que de l’Union internationale des télécommunications (UIT).
La cofondatrice de Lelapa IA, laboratoire sud-africain de recherche, entend «décoloniser la technologie», les expériences passées montrant que l’importation en Afrique de modèles développés en Occident est souvent vouée à l’échec et à l’incompréhension.
«Orange se positionne comme un acteur clé de l’enrichissement linguistique de l’IA en Afrique», se félicite Yasser Shaker, directeur exécutif d’Orange Afrique & Moyen-Orient (OMOA).
Directrice de la filiale africaine de KoBold Metals, elle a conduit les opérations de prospection minière de cette société américaine en Zambie, son pays d’origine, en République démocratique du Congo, en Namibie et au Botswana.
En 2009, un jeune informaticien camerounais de 21 ans, constatant la pénurie de cardiologues en Afrique, a l’idée de dématérialiser les consultations.
Professeure d’informatique à l’Université Cadi Ayyad de Marrakech, où elle a fondé le premier master en IA dès 2017, Hajar Mousannif est reconnue comme l’une des chercheuses les plus brillantes et les plus créatives du continent.