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Société: Peut-on changer L’ALGERIE ?

Par Michael.AYORINDE - Publié en janvier 2012
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Lorsque des émeutes éclatent en Algérie début 2011, les autorités répondent d’abord par des mesures sociales. Considérant que le mouvement d’humeur est lié à la hausse des prix du sucre et de l’huile, elles les subventionnent. Elles accordent aussi des hausses de salaires, dans la continuité de l’année 2010, et améliorent les conditions d’accès au crédit bancaire dans le cadre du dispositif de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej). Alors que les revendications sont essentiellement estudiantines et socioprofessionnelles, le président Bouteflika annonce dans un second temps, le 15 avril, une révision constitutionnelle, qui se fait toujours attendre, et des réformes, qui viennent en partie d’être votées à l’Assemblée nationale. Celles-ci concernent le code électoral, l’élargissement de la présence des femmes au sein des assemblées élues ou encore les incompatibilités avec le mandat de parlementaire. L’ouverture de l’espace audiovisuel au secteur privé est également annoncée, de même que la création de nouveaux partis (aucun agrément n’a été accordé depuis 1999). Cela suffira-t-il ? L’Algérie, pays habitué aux violentes revendications politiques et sociales depuis le milieu des années 1980 sans avoir pour autant connu de transition démocratique pérenne, est-elle réformable ? D’après les Algériens que nous avons rencontrés et...

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