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Entretien

Wilfried N’Sondé
« Je suis pour l’errance »

Par Astrid Krivian - Publié en février 2022
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​​​​​​​Le roman d’aventures de l’écrivain congolais, Femme du ciel et des tempêtes, est un plaidoyer pour la préservation du vivant, à l’heure de l’urgence climatique. Des Bakongos aux nomades de Sibérie, il célèbre les liens spirituels profonds entre les peuples.

Les routes du monde sont des chemins d’écriture pour Wilfried N’Sondé. Né en 1968 à Brazzaville (République du Congo), éveillé dès l’enfance au pouvoir des livres et de l’imaginaire avec la collection des Oui-Oui d’Enid Blyton, il grandit en Île-de-France, avant de s’établir durant vingt-cinq ans à Berlin, après la chute du mur. En 2018, son cinquième roman multiprimé, Un océan, deux mers, trois continents, retraçait l’histoire du prêtre bakongo Nsaku Ne Vunda au XVIe siècle, ambassadeur à Rome auprès du pape, plongé dans l’horreur de l’esclavage à bord d’un navire négrier, depuis le Kongo vers l’Europe, en passant par le Nouveau Monde. Avec Femme du ciel et des tempêtes, l’auteur nous emmène en Sibérie, dans la péninsule de Yamal, au nord du cercle arctique. Un chaman nenets (peuple nomade) découvre la sépulture d’une reine à la peau noire, qu’il imagine africaine, âgée de plusieurs milliers d’années, révélée par la fonte du pergélisol. Avec un scientifique français, un...

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