Editos






Un ancien ministre camerounais, un brin réac, me disait il y a quelques années: «Le modèle français s’est arrêté après Jacques Chirac. Les présidents qui lui ont succédé ont gâché l’image du pays.
« C’est pourquoi, après mûre réflexion et en toute conscience, je vous annonce que j’ai décidé d’être candidat à l’élection présidentielle du 25 octobre 2025 […].
Et voici revenu le temps du racket pour les diaspos qui rentrent à la maison lors des vacances.
La révolution est en cours, inexorable, de magnitude civilisationnelle. Plus encore que la révolution industrielle qui bouleversa les économies et les sociétés du XIXe siècle.
À l’approche des vacances, nous avons souvent ici vilipendé les Africains qui n’ont pas le réflexe ni l’envie de partir à la découverte de leur propre continent.
Le 29 mai dernier, Sidi Ould Tah a été élu président de la Banque africaine de développement (BAD). Une victoire écrasante, au terme du troisième tour de scrutin, avec plus de 76% des voix.
Le continent africain, vu d’ailleurs… Qui n’a pas entendu des inepties comme « C’est un très grand pays, mais qui ne s’en sort pas, c’est triste » ou encore « Les Africains sont bons en musique et en sport, mais c’est tout» ?
Nous sommes dans le monde et le retour de Donald Trump au pouvoir est aussi une affaire africaine. Si le continent n’a jamais été réellement une priorité américaine (y compris à l’époque de Barack Obama), il le sera encore moins.
100 jours d’administration Trump aux États-Unis. Et de nombreuses secousses brutales dans le monde. Dont une, d’une violence extrême : la suspension des financements de l’Usaid, l’Agence américaine de développement.