Editos
Voici revenu le temps des fêtes de fin d’année. Et quels que soient la culture ou le fuseau horaire sur lequel on surfe, on a du mal à échapper à l’excitation ambiante.
C’est l’une des révolutions les plus stupéfiantes de l’humanité. En 1900, l’Afrique comptait 130 à 140 millions d’habitants, un immense espace naturel (30 millions de km2 , presque 20% des terres émergées), sous-peuplé, drainé par le choc de l’esclavage et de la colonisation.
Le 16 septembre 2023, à la suite de coups d’État en cascade – au Mali en 2021, au Burkina en 2022 et au Niger en 2023 –, naissait l’Alliance des États du Sahel.
Oui, l’Afrique est au centre du monde. En taille. Le deuxième continent après l’Asie. Avec un peu plus de 30 millions de km2 : 8000 km du cap Blanc en Tunisie au cap des Aiguilles en Afrique du Sud, et 7400 km des îles du Cap-Vert à la Somalie.
Un ancien ministre camerounais, un brin réac, me disait il y a quelques années: «Le modèle français s’est arrêté après Jacques Chirac. Les présidents qui lui ont succédé ont gâché l’image du pays.
« C’est pourquoi, après mûre réflexion et en toute conscience, je vous annonce que j’ai décidé d’être candidat à l’élection présidentielle du 25 octobre 2025 […].
Et voici revenu le temps du racket pour les diaspos qui rentrent à la maison lors des vacances.
La révolution est en cours, inexorable, de magnitude civilisationnelle. Plus encore que la révolution industrielle qui bouleversa les économies et les sociétés du XIXe siècle.
À l’approche des vacances, nous avons souvent ici vilipendé les Africains qui n’ont pas le réflexe ni l’envie de partir à la découverte de leur propre continent.