Afrique Magazine
Afrique Magazine, le magazine africain contemporain, Information tendances, culture, société, personnalités, politique, économie sur l’Afrique. Diasporas africaines, être en Afrique, être dans le monde.
EDITOS
Aujourd’hui, se joue sous nos yeux une rupture technologique d’une ampleur rare. Dans les pays «riches », «développés », l’intelligence artificielle est devenue le cœur battant d’une stupéfiante révolution néoindustrielle.
Voici revenu le temps des fêtes de fin d’année. Et quels que soient la culture ou le fuseau horaire sur lequel on surfe, on a du mal à échapper à l’excitation ambiante.
A LA UNE
Pour sa 4ᵉ édition, du 20 au 24 novembre, la Biennale internationale de sculpture de Ouagadougou (BISO) s’est tenue dans une capitale sous tension, entre crise sécuritaire, économie exsangue et des nuits un peu plus courtes…
Deux ans après une conjoncture mondiale marquée par les ruptures de chaînes de valeur et les tensions géopolitiques, la relation économique entre la Tunisie et la France affiche une nouvelle dynamique. Sous la conduite de Samir Majoul, président de l’UTICA, une délégation tunisienne de haut niveau a été reçue à Paris à l’occasion des Rencontres d’Affaires Tunisie-France, les 28 et 29 octobre, organisées par Business France.
TEMPS FORTS
Elles et ils sont chercheurs, développeurs, codeurs, entrepreneurs. Elles et ils inventent des modèles, des solutions pour la santé, l’agriculture, les réseaux, l’énergie… Et partagent une ambition: créer, pour le continent, une IA qui parle ses langues, comprend ses réalités et répond à ses défis. Enfin, elles et ils refusent que l’Afrique reste spectatrice de la révolution technologique. Rencontre.
Pour la première fois depuis 1988, le Maroc accueille la Coupe d’Afrique des nations. Du 21 décembre au 18 janvier, se tiendra une édition inédite, dans un contexte social exigeant, à la croisée du sport, du soft power et des ambitions globales du royaume. Une compétition en mode répétition générale avant la Coupe du monde 2030. Tout un programme!
«On veut un futur!» Du Nigeria au Kenya, du Maroc à Madagascar, aujourd’hui, la jeunesse entre sur la scène publique pour réclamer plus d’égalité, plus d’opportunités, plus d’emplois, et la !n de l’entre-soi des élites. Ces moins de 25 ans représentent près de 35% de la population du continent. Un immense dé!.
Côte d’Ivoire, Mali, Cameroun, Sénégal, Nigeria… Nous sommes allés à la rencontre de jeunes gens, filles et garçons, encore étudiants ou déjà entrés dans la vie active. Comment envisagent-ils leur avenir? Quelles sont leurs aspirations? Pointant les défaillances du système, ils gardent néanmoins une foi inébranlable dans le futur…
Dans son deuxième roman plein de poésie, l’autrice tunisienne redonne sa voix à la dernière reine malgache. Une femme méconnue, contrainte de quitter l’île, qui a marqué son époque et les endroits où elle a vécu.
Actrice et réalisatrice, elle a triomphé au Festival de Cannes 2025 avec La Petite Dernière, récit d’émancipation d’une jeune fille confrontée aux préjugés. Un film fort sur l’altérité.
ON EN PARLE
Spirituelle et urbaine, la collection-manifeste de Judicaël Wahouie jongle entre lignes sculptées et formes voluptueuses, valorisant joyeusement les masques ivoiriens.
Ce rappeur d'origine marocaine habille ses morceaux d’une poétique aussi sensible qu’immédiate. En témoigne son nouvel EP, Extasia.
Dessins et photos de presse se font face, provoquant sourires et émotions.
Pour sa 4ᵉ édition, du 20 au 24 novembre, la Biennale internationale de sculpture de Ouagadougou (BISO) s’est tenue dans une capitale sous tension, entre crise sécuritaire, économie exsangue et des nuits un peu plus courtes…
Du 28 novembre au 14 décembre 2025, la 14ᵉ édition de Partcours va transformer la capitale sénégalaise en une carte sensible et mouvante de l’art. L’ensemble des espaces culturels et artistiques vont, pour la quatorzième fois, s’ouvrir à la ville.
Le ghanéen Ibrahim Mahama inaugure Ibraaz, un nouveau lieu d’art, à Londres.
BUSINESS
Énergie, transport routes, ports et aéroports , assainissement, communication…Elles sont la clé du développement à long terme du continent. La déclaration de Luanda, adoptée fin octobre, doit impulser une nouvelle dynamique grâce à la création d’une «facilité de financement».
Pourquoi le continent demeure à la périphérie de l’économie mondiale? Ancien dirigeant de la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies, l’économiste bissau-guinéen Carlos Lopes montre dans un essai percutant comment la vision d’une Afrique structurellement dépendante s’est imposée comme un consensus tacite.
Interrompus depuis 2021 pour cause d’insécurité, les projets gaziers de Total Energies, ExxonMobil et Eni dans le nord du pays vont pouvoir reprendre.
Face aux exportations illégales d’or et de fèves de cacao, les autorités prennent des mesures drastiques, comme la rétribution des informateurs.
En activant 202 MWc (Mégawatts-crête) de capacités sur deux sites stratégiques, OCP Green Energy franchit un cap décisif dans l’exécution du programme d’investissements verts du Groupe OCP. À Benguérir et à Khouribga, les nouvelles fermes solaires renforcent la sécurité d’approvisionnement du groupe, réduisent ses coûts et ouvrent la voie à un modèle industriel décarboné susceptible de repositionner durablement le Maroc dans la compétition énergétique et industrielle globale.
Deux ans après une conjoncture mondiale marquée par les ruptures de chaînes de valeur et les tensions géopolitiques, la relation économique entre la Tunisie et la France affiche une nouvelle dynamique. Sous la conduite de Samir Majoul, président de l’UTICA, une délégation tunisienne de haut niveau a été reçue à Paris à l’occasion des Rencontres d’Affaires Tunisie-France, les 28 et 29 octobre, organisées par Business France.
DOSSIERS ET DECOUVERTES
Le pays se mobilise pour maintenir le cap du développement et de la diversification. Avec aussi, en perspective, l’élection présidentielle d’avril 2026.
À l’approche de l’élection présidentielle d’octobre 2025, retour sur les enjeux institutionnels, une histoire complexe et les défis qui vont engager l’avenir du pays.
En près de quinze ans, le pays a profondément changé. Une politique ambitieuse et exigeante sur tous les fronts, qui s’inscrit dans la durée.
Au pouvoir depuis moins de deux ans, le président Tinubu mène une politique choc. Des changements en profondeur qui doivent transformer la première économie d’Afrique subsaharienne.
C’est le pilier de l’économie du pays. Un «patrimoine» inestimable qui doit se transformer, s’adapter pour entrer dans des modes de production durables et à haute valeur ajoutée.
Jeunesse, formation, promotion des femmes, investissement dans le capital humain, la santé, l’éducation, dans les transports… L’objectif est de lutter contre la pauvreté et de proposer un véritable modèle de croissance inclusive.